Combien de séances?

Tout comme dans la vie de tous les jours, et encore plus à l’heure de notre société dite de consommation, il est compréhensible de se renseigner sur l’efficacité d’une technique et sur sa rapidité à répondre à ses attentes. L’hypnose ne saurait se soustraire à cette règle. Seulement, bien qu’elle soit considérée comme une thérapie « brève », elle ne pourrait être réduite à un simple coup de « baguette magique » qu’un mage donnerait.

Plusieurs réponses à cela. D’abord, un symptôme peut s’être déclaré depuis longtemps, et s’être élaboré encore bien avant. Un symptôme peut se comprendre comme une sorte d’adaptation, de béquille, qu’une part de vous-même est venue utiliser pour répondre à un fait de votre vie…et est réutilisé régulièrement, malgré votre volonté. Il peut ne plus être utile, et l’Hypnose est un des moyens d’expliquer à votre Inconscient qu’une autre façon de faire est aujourd’hui possible.

Ensuite, venir tout solutionner de suite pourrait-être irrespectueux de votre être. Il est parfaitement compréhensible que quand quelque chose ne va pas, on souhaite que ça disparaisse de suite. Seulement, cette disparition soudaine pourrait-être perturbante, il faut être prêt au changement…et choisir présuppose toujours d’abandonner quelque chose… Ce choix se fait selon votre propre rythme, rythme qui permet à votre être d’être en harmonie et de concorder à ce que vous voulez dorénavant.

Enfin, un Hypnothérapeute n’est pas infaillible, et il est nécessaire de s’adapter à chaque personne, à chaque façon d’être, à chaque psyché. Une découverte d’un monde ne peut se faire en un instant, l’exploration ne saurait être une simple visite de surface… Chaque personne étant unique, elle a sa propre façon de vivre l’Hypnose, et donc il incombe à l’hypnothérapeute de trouver le chemin le plus adéquat pour remettre le mouvement attendu, pour aller vers le changement désiré.

…Et puis, d’une à quelques séances représentent si peu par rapport au soulagement obtenu une fois la solution trouvée et le problème abandonné, n’est-ce pas?